Le titre de mon article est volontairement un peu provocateur mais me paraît plutôt bien reflété l’impression que j’ai actuellement de tous les services web 2.0.
En effet, il est frappant de constater, parmi une petite communauté d’internautes et certainement plus spécifiquement de blogueurs un peu « aware » des nouvelles technologies appliquées au web, qu’il existe une forme de sur-consommation presque maladive de services Web 2.0.
Je vous rassure, je fais partie de cette catégorie de personnes!
Les principaux symptômes du mal en question sont assez faciles à reconnaitre.
> vous lisez tous les jours les articles des blogs suivants: Techcrunch US ou FR, Read/Writeweb, Emily Chang ou autres Web 2.0 Central ?
> vous êtes pris d’une frénésie d’inscription à tous les nouveaux sites et services disponibles uniquement en beta privée?
> vous avez syndiqué le fil RSS de la requête « web 2.0 » sur technorati?
etc… il en existe encore beaucoup d’autres!
Alors loin de moi l’idée de critiquer le phénomène « web 2.0 » qui me parait une évolution intéressante et passionnante à vivre en tant qu’utilisateur ou développeur de nouveaux applicatifs, mais une question me travaille depuis longtemps. Utilisez-vous vraiment tous ces services web 2.0 auxquels vous vous inscrivez? Merci de répondre honnêtement!
En ce qui me concerne, je dois être inscrit à près de 80 services en ligne dits de nouvelle génération et je n’en utilise qu’à peine 5 de façon quotidienne et assidue. J’en suis donc arrivé à la conclusion de me dire que ces sites web étaient pour moi uniquement une formidable source d’inspiration et de suivi sur les innovations en cours plutôt que d’une réelle utilité. Un facteur important joue : le temps!
C’est pourquoi je me lance dans un projet tel qu’AccessoWeb. J’attends de lire vos commentaires sur le sujet!
Je lisais récemment sur un blog (dont je n’ai pas retenu l’adresse) la "règle des 7 jours":
Vous vous inscrivez au jour J sur un site, dit web 2.0. Si à J+7 vous n’y êtes pas retourné c’est que le service ne présentait pas suffisamment d’intérêt pour perdurer.
Cette règle est à reporter sur un nombre conséquent plus d’internautes, mais elle me semble intéressante.
voila moi j attends allpeers que j utiliserai surement
j utilise netvibes ts les jours
j utilise les digg like mais pour ces sites je me demande si cela va marcher sur le long terme car autant je suis pret a poster des articles interessants, autant l interet de noter un article pour l internaute est limité hormis si le sujet de larticle le touche de pres, d ailleurs sur ces sites je pense que l ‘activite est faible car le nbr de clics est faible d’apres ce que je peux voir
riya, fliuckr je les utilise pas perso
les autres tels que delicious, technorati je les utilise que rarement…peut etre que des versions francaises m y inciteraient plus meme si je parle anglais au quotidien et que la langue n est pas une barriere, maisface a l afflux de nouvelles appli, j avoue que si j avais pas a faire l effort de la langue j utiliserais peut etre plus ces appli….
voila
le Web 2.0 c’est du pipo ! (cf ma note en cliquant sur mon nom)
par contre RSS is a true revolution
donc j’utilise bloglines & netvibes
dailymotion & youtube c’est comme napster il y a 7 ans (cela ne nous rajeunit pas)
Benoit, tu ne nous as pas dit le nom des 5 que tu utilises
Benoit,
Reprenons du début : lis-tu véritablement toutes les newsletters (= web 1.0) auxquelles tu es abonné ? 😀
Le pb avec le 2.0, c’est que :
– Il y a bcp de choses à tester pour trouver l’outil que l’on adoptera
– Ce qui est moyen aujourd’hui sera peut-être satisfaisant demain : je suis revenu hier soir sur NetVibes et j’adopte. Il y a 4 ou 5 mois, je suis parti en courant…
Revenons au 1.0 : un site HTML, c’était bien un temps – le rich media, c’est pas mal non plus 🙂
Dans ce sens, j’ai trouvé l’exposé de MS hier au MIX plut
Quick thought…
Benoit, puisqu’on s’accorde à dire que le Web 2.0 est un web de services, je pense que tu fais le même constat que certains utilisateurs de Excel qui disent n’utiliser que 10 ou 20% de ses fonctionnalités… mais ce ne sont pas les même 10 ou 20% qu’un autre utilisateur exploite.
Je suis assez convaincu que sur l’ensemble des utilisateurs, 100% des fonctionnalités sont utilisées, et que par extension, exception faite de quelques services Web 2.0 assez exotiques, une grande majorité est utilisée.
Avis personnel…
juste pour répondre à Jerome de TVNomics, les services dits Web 2.0 que j’utilise régulièrement sont: Gmail, Flickr, Del.icio.us, Netvibes, Zoomr et quelques autres mais seulement depuis peu de temps.
Déjà bravo pour le titre de ta note 😉
Je pense qu’il faudrait qu’un service Web 2.0 facilite ces laborieuses inscriptions individuelles… A mon avis, ce sont les fils RSS qui renouvellent notre bon vieux Net, une passerelle de plus entre le mel et le Net. Enfin, c’est comme ça que je le vois. Le succès est lié à mon avis à la fonction, est-elle nouvelle et pratique ? Et l’esprit et le dynamisme de la communauté qui l’entoure. Je teste Scoopeo et Fuzz par exemple, et les débats sont encore trop timides à mon goût et il n’y a pas assez de filles !!! 😉
@Christophe Lauer:
La comparaison avec Excel est intéressante, mais n’est pas exacte: Excel a un modèle économique que ne met pas en péril l’utilisation d’un faible nombre de fonctionnalités, et Excel est un produit issu d’une société qui en édite plusieurs, et qui permettent à cette société de générer de l’argent.
Ce que Benoît soulève implicitement au travers de son post, c’est: quelle est l’utilisation réelle de ces services? Quelle est la base d’utilisateurs actifs? Quelle peut être la monétisation de ce service gr
La lecture ce soir de deux articles : le premier sur Standblog de Tristan Nitot intitulé "Le coté sombre du Web 2.0", le second sur La-Grange.net intitulé "Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi", me poussent à me poser des questions, questions d’ailleurs qui devraient m’avoir effleurés l’esprit bien plus t
Le problème des sites web 2.0 c’est qu’ils ne sont généralement fonctionnels et efficaces qu’à partir d’une certaine masse critique d’utilisateurs ..
Pour moi, del.icio.us/ et http://www.youtube.com/ sont les grandes réussites du web social.